Littérature

durée : 00:58:19 - Samedi fiction - par : Blandine Masson - Personnage caractéristique de la fin du XIXème siècle, M. Folentin est un célibataire triste, un petit fonctionnaire qui végète, sans attaches, sans famille. Il est l’homme moderne, c’est-à-dire personne, M. Tout-le-monde

durée : 00:20:01 - Lectures du soir - "La maison… comme si cela existait encore pour moi… Je suis décidée à ne plus m’en tenir désormais qu’à l’essentiel et à me défaire de tout le reste comme d’une guenille."

durée : 00:28:51 - Le Feuilleton - "Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants." - réalisation : Blandine Masson

durée : 00:20:03 - Lectures du soir - "Le soleil brille au dessus des justes et des injustes. Comprends-tu que je ne fus jamais déçue, que je ne pouvais jamais l’être ? Non que j’ai uniquement connu et éprouvé de grandes et belles choses, non, mais après coup, je disais toujours : ce qui a été, était bon."

durée : 00:28:55 - Le Feuilleton - "À travers la haie, nous vîmes deux hautes tours qui flanquaient la façade d'un château d'au moins dix étages. Toutes les fenêtres en étaient fermées." - réalisation : Blandine Masson

durée : 00:20:04 - Lectures du soir - "Je n’ai jamais appartenu à ces gens qui collectionnaient les petites joies pour s’en faire une grande, comme un bouquet de fleurs. Moi, il a toujours fallu que la grande joie, l’unique, m’apparaisse en premier. Un soleil d’où jaillissaient ensuite les rayons des joies plus infimes."

durée : 00:28:41 - Le Feuilleton - "Ce soir de Noël, je ressentis une émotion nouvelle : la flamme du feu tressaillit, et je vis s'envoler, dans la fumée légère, un oiseau bleu à tête d'or." - réalisation : Blandine Masson

durée : 00:20:07 - Lectures du soir - "Hors de la maison, dans la rue en particulier, j’ai souvent eu l’impression de stupeur, d’hébétude, dont je désire ardemment, mais en vain, m’éveiller."

durée : 00:28:52 - Le Feuilleton - "Jusqu'à la triste puberté, le monde des enfants n'est pas le nôtre : ils possèdent le don merveilleux d'ubiquité." - réalisation : Blandine Masson

durée : 00:21:10 - Lectures du soir - "Mon art lui-même était autrefois une chose pour laquelle je ne pouvais rien, sans doute ai-je apporté entretemps ma part au développement de la plante, mais la graine était tout de même là sans que j’eusse rien fait"

durée : 00:28:50 - Le Feuilleton - "Avec l'amitié de Lili, une nouvelle vie commença pour moi. Il savait tout ; le temps qu'il ferait, les sources cachées, les ravins où l'on trouve des prunelles." - réalisation : Blandine Masson

durée : 01:57:45 - Fictions / Théâtre et Cie - "Edouard Glissant était un poète en premier lieu. Il fondait sa poésie dans une pensée philosophique qui envisage le monde comme un changement sans déperdition, une nature en errance sans errements, un langage né de toutes les langues."

durée : 00:58:32 - Samedi fiction - par : Blandine Masson - Avec "La Rage de l'expression", Francis Ponge nous fait entrer dans son atelier et partage sa recherche, sa méthode, son éthique en quête d'un monde plus vaste grâce aux mots.

durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - ."Et dans mes petits poings sanglants d'où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant"

durée : 00:20:12 - Lectures du soir - "Les gestes d’Isabelle avaient beaucoup d’aisance. Elle était grande, sans lourdeur, avec moins de seins qu’une amazone, l’air encore très jeune avec un front bombé d’entêtement et qu’éclairait un regard à éclats contrastant avec ses pauses lentes et l’aristocratie reposée de ses mains."

durée : 00:28:43 - Le Feuilleton - ."Mon père, enfant des villes, et prisonnier des écoles, n'avait jamais tué ni poil ni plume. Mais l'oncle Jules avait chassé depuis son enfance"

durée : 00:28:20 - Le Feuilleton - "Un grand oiseau noir, immobile, marquait le milieu du ciel, et de toutes parts, comme d'une mer de musique, montait la rumeur cuivrée des cigales"

durée : 00:19:35 - Lectures du soir - "En ce temps-là j’avais vingt ans. J’aimais la vie pour ses leurres riants, pour ses enchantements ineffables, sans souci de l’universelle douleur sans cesse triomphante. J’aimais la vie mélancolique et sereine, implacable et mystérieuse."

durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - "J’avais six ans, et j'allais à l'école dans la classe que dirigeait Mlle Guimard. Mlle Guimard était très grande, avec une jolie petite moustache brune".

durée : 00:20:06 - Lectures du soir - "Depuis 1879, ma famille a toujours habité la campagne, à 4 km de Genève, dans un lieu très retiré. Depuis lors, et jusqu’au 21 mai 1897, jour de mon départ pour l’Algérie, j’ai été littéralement enfermée là-bas, au milieu des plus épouvantables dissensions de familles."