Invité Afrique

  • Autor: Vários
  • Narrador: Vários
  • Editor: Podcast
  • Duración: 3:37:37
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Informações:

Sinopsis

Du lundi au vendredi, Christophe Boisbouvier reçoit un acteur de l'actualité africaine, chef d'Etat ou rebelle, footballeur ou avocate...L'invité Afrique, c'est parfois polémique, mais ce n'est jamais langue de bois.

Episodios

  • Amaury Hauchard: «La ruée vers l'or change profondément la géopolitique de tout le Sahara»

    21/09/2024 Duración: 10min

    « Sahara, la soif de l'or », c'est le titre d'un reportage au long cours auprès des chercheurs d'or, qui est publié sur le site d'information Les Jours, et qui vient de remporter le prestigieux Visa d'or de l'information numérique France Info, à l'occasion du festival de Perpignan. En neuf épisodes passionnants, le reporter Amaury Hauchard et le photographe Michele Cattani nous font découvrir la vie incroyable des « creuseurs », à la recherche de la pépite qui les rendra millionnaires. Écoutez Amaury Hauchard raconter cette ruée vers l'or, il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Tout a commencé en 2009, dites-vous, avec la découverte d'un gisement d'or au Soudan. Et depuis, la fièvre de l'or s'est emparée de tout le Sahara ?Amaury Hauchard : Oui, alors tout a commencé comme vous dites au Soudan en 2009. Après dans le Djebel Marra, dans le nord du Darfour, il y a eu une découverte par les Soudanais qui sont partis au Tchad, un peu à l'ouest, dans le nord du Tchad, dans le Tibesti, qui ont embarqué les

  • Soudan: à El-Facher, «Hemedti veut marquer une suprématie sur le Darfour»

    20/09/2024 Duración: 08min

    Au Soudan, l'épicentre du conflit est en ce moment à El-Facher, la capitale du Darfour Nord, où la bataille fait rage depuis une semaine. « Des centaines de milliers de civils sont coincés dans la ville assiégée et leurs vies sont en danger », affirme la sous-secrétaire générale de l'ONU pour l'Afrique, Martha Pobee. Pourquoi les rebelles du général Hemedti veulent absolument s'emparer de cette ville ? Et pourquoi les Américains n'arrivent pas à calmer le jeu ? Peut-être à cause de la présidentielle à venir aux États-Unis, estime Roland Marchal, chercheur à Sciences Po Paris. RFI : Pourquoi cette reprise de violents combats à El-Facher, la capitale du Darfour Nord ?D'une certaine façon, c'est devenu un abcès de fixation, et une victoire des forces du général Hemedti le rendrait absolument incontournable pour toute négociation sur l'avenir politique du pays et pas simplement sur l'issue militaire du conflit.El-Facher, est bien la seule grande ville du Darfour qui échappe actuellement au contrôle du général Hem

  • Vers une extradition de Claude Pivi en Guinée? «J'ai confiance en les autorités libériennes», répond le chef du CNT

    19/09/2024 Duración: 10min

    Il était le fugitif le plus recherché de Guinée. Après plusieurs mois de cavale, le colonel Claude Pivi a été arrêté au Liberia. Selon une source, des négociations seraient déjà en cours entre les autorités guinéennes et libériennes concernant son éventuelle extradition, souhaitée par Conakry. Sur le sujet, le président du Conseil national de la transition, le médecin Dansa Kourouma se dit confiant au micro de Christophe Boisbouvier. Il s'exprime aussi sur le régime militaire du général Mamadi Doumbouya qui s'apprête à faire adopter une nouvelle Constitution par référendum, le fait qu'aucune date ne soit encore fixée pour ce scrutin et que personne ne sache si le général Doumbouya sera candidat ou non à la présidentielle qui suivra. RFI : On a appris hier l'arrestation du colonel Claude Pivi qui était en cavale depuis 10 mois, est-ce qu'il préparait un coup ?Dansa Kourouma : D’après les informations, la Guinée courait des risques sérieux d'insécurité le long de sa frontière avec le Liberia. Ces informations n

  • Mali: «Le Jnim a démontré avoir la capacité de frapper Bamako en plein cœur»

    18/09/2024 Duración: 05min

    Le Jnim a revendiqué l'attaque contre Bamako, son école de gendarmerie et l'aéroport. Pourquoi cette cible ? Quelles conséquences pour le régime militaire du colonel Assimi Goïta ? Arthur Banga est enseignant-chercheur et spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Arthur Banga, est-ce que vous êtes surpris par cette attaque revendiquée par le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ?Arthur Banga : Pas vraiment, parce qu'on savait, plus ou moins, que les groupes terroristes commençaient à reprendre du poil de la bête au Mali, généralement dans le nord et dans le centre. Mais la surprise, c'est que cette attaque touche Bamako aujourd'hui. C'est un peu cela, la grosse surprise du moment. On s'attendait à des combats, comme on en a vu la semaine passée, dans le nord et dans le centre du Mali. On ne s’attendait quand même pas à ce que Bamako – et principalement des cibles militaires, même pas des cibl

  • Inondations au Nigeria: «Si l'eau compromet les récoltes, on craint une saison encore plus difficile que prévue»

    17/09/2024 Duración: 04min

    Près de 40 morts, 400 000 personnes déplacées. Dans le nord du Nigeria, à Maiduguri, la crise humanitaire reste majeure. Il y a 7 jours, le barrage d’Alau situé à 20 kilomètres de la capitale de l’État de Borno cédait suite à des pluies diluviennes. Une catastrophe qui s’ajoute à la crise alimentaire et sécuritaire qui frappe tout le nord du Nigeria. Situation de crise donc que tente de juguler les autorités locales avec l’appui des Nations unies. Notre grand invité Afrique ce mardi est Mohammed Malick Fall, il est sous-secrétaire général de l’ONU, coordonnateur résident au Nigéria, en charge notamment de la réponse humanitaire.  RFI : Mohammed Malick Fall, une semaine après la rupture du barrage d’Alau, est ce que la situation humanitaire est aujourd'hui stabilisée ?Mohammed Malick Fall : On ne peut pas encore parler de stabilisation. J'étais à Maiduguri avant hier et j'ai pu voir que non seulement le nombre de personnes affectées est en train d'augmenter on parle de 400000, mais le nombre de personnes dépla

  • Olivier Vallée: «Le Mali est le pays le plus exposé à des rétorsions d'un pays de la Cédéao»

    16/09/2024 Duración: 17min

    En Afrique de l’Ouest, le Mali, le Burkina Faso et le Niger célèbrent, ce lundi 16 septembre 2024, le premier anniversaire de l’AES, l’Alliance des États du Sahel, ce regroupement anti-Cédéao qui avait, au début, des objectifs essentiellement militaires, et qui nourrit aujourd’hui de grandes ambitions politiques, économiques et monétaires. Mais est-ce que tous les ponts sont coupés avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ? Ce n’est pas si sûr ! L’économiste français Olivier Vallée a été conseiller technique au Sahel, notamment au Niger, où il a gardé de précieux contacts. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En se coupant des autres pays d'Afrique de l'Ouest et de la zone de libre-échange qu'est la Cédéao, est-ce que ces trois pays ne risquent pas de rencontrer des difficultés dans leurs importations et leurs exportations ? Olivier Vallée : Non, je ne pense pas, parce que quand on regarde les chiffres, le Bénin, la Guinée – tous les pays portuaires par lesq

  • Une histoire de l'Afrique par Karen Adédiran Nganda: «J’ai écrit cet ouvrage pour l’enfant que j’ai été»

    14/09/2024 Duración: 04min

    Avec notre invitée ce samedi matin, nous allons parler d’un livre ludique et instructif sur l’histoire de l’Afrique et de ses héros. Les Icônes de Kimia – c’est le titre de cette série de livres – raconte aux plus jeunes l’histoire du continent, à travers les moments forts de son passé, et les personnalités qui l’ont incarné. Le tome III vient de paraître. Avec cette collection, Karen Adédiran Nganda (qui a écrit l’ouvrage) entend valoriser l'héritage africain pour les enfants. Elle répond aux questions de Frédéric Garat.

  • Sénégal: «Ce n'est pas une surprise, on s'attendait bien évidemment à une dissolution»

    13/09/2024 Duración: 04min

    Au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, hier, jeudi 12 septembre au soir, la dissolution de l'Assemblée nationale, dont la majorité lui était hostile. Après la présidentielle du 24 mars dernier, les Sénégalais retourneront donc aux urnes, le 17 novembre prochain, pour élire leurs députés. Le chef de l'État était-il vraiment obligé de dissoudre ? Et son parti, le Pastef, ne prend-il pas un risque en allant à ces législatives ? Mamadou Lamine Sarr est enseignant-chercheur à l'université numérique Cheikh Amidou Kane. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Mamadou Lamine Sarr, êtes-vous êtes surpris par l'annonce de cette dissolution ? Mamadou Lamine Sarr : Non, ce n'est pas une surprise en soi. On s'attendait à cette dissolution. La question qui se posait, c'était quand et comment il allait le faire. Mais on s'attendait bien évidemment à une dissolution parce que le président n'avait pas tous les moyens pour agir et mettre en place sa politique. Donc en soi,

  • Éthiopie: l’empereur Haïlé Sélassié «parlait» avec les grands de ce monde

    12/09/2024 Duración: 10min

    On l’appelait « Roi des rois » ou « Lion conquérant de la tribu de Juda ». L’empereur éthiopien Haïlé Sélassié a été renversé par des militaires marxistes il y a exactement cinquante ans, le 12 septembre 1974. À l’époque, beaucoup ont applaudi à sa chute. Mais aujourd’hui, avec le recul, les avis sont beaucoup plus partagés, et le régime éthiopien actuel n’hésite pas à lui rendre hommage. Que reste-t-il du négus dans la mémoire collective ? Gérard Prunier, qui a connu l’Éthiopie impériale, a été chercheur au CNRS et directeur du Centre français des études éthiopiennes à Addis-Abeba. Il témoigne, au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Gérard Prunier, quel souvenir laisse Haïlé Sélassié ? Celui d'un despote ou d'un monarque éclairé ? Gérard Prunier : Pour l'Éthiopien moyen aujourd'hui, celui d'une sorte de rêve. Parce que dans la mémoire collective, c'est l'homme qui parlait d'égal à égal avec le président des États-Unis et avec le Général de Gaulle, bien sûr.N'a-t-il pas laissé aussi le souvenir d'un autocr

  • Libye: la reconstruction de Derna s'opère «dans l'opacité totale sur l'origine des fonds», note Virginie Collombier

    11/09/2024 Duración: 10min

    C'était il y a un an jour pour jour. Au petit matin du 11 septembre 2023, des milliers d'habitants de Derna, au nord-est de la Libye, mouraient ensevelis ou noyés à la suite d'une tempête et de la rupture de deux barrages en amont de la ville. Officiellement, il y a eu 4 000 morts, mais les experts estiment que le vrai bilan dépasse les 14 000 morts. En juillet, 12 personnes ont été condamnées à de lourdes peines de prison. Et aujourd'hui, la ville se reconstruit, mais dans la plus grande opacité financière. Virginie Collombier est docteur en sciences politiques et professeur à l'université Luiss à Rome, en Italie. Elle répond à Christophe Boisbouvier. RFI : En juillet dernier, le maire de Derna et 11 fonctionnaires ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir négligé l’entretien des deux barrages qui ont cédé, il y a un an. Est-ce que vous pensez que ce sont les vrais responsables qui ont été punis ?Virginie Collombier : Une partie des responsables. En tout cas, des gens qui ont eu un rôle dans

  • Guinée-Bissau: «L’instabilité» vient de «l’influence des militaires sur le politique selon leurs intérêts», dit Carlos Lopes

    10/09/2024 Duración: 06min

    Plus de deux tonnes de cocaïne saisies samedi 7 septembre dans un avion en provenance du Venezuela… La Guinée-Bissau se serait bien passée de cette actualité au moment où elle célèbre mardi 10 septembre les 50 ans de la reconnaissance de son indépendance. Pourquoi cette jeune nation connaît-elle une vie politique aussi mouvementée depuis 1974 ? Est-ce seulement à cause des cartels de la drogue ? Le Bissau-Guinéen Carlos Lopes a été le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique. Aujourd'hui, il enseigne à l'Université du Cap et à Sciences Po Paris. Il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Carlos Lopes, à l'exception de José Mário Vaz, aucun président n'a réussi à terminer son mandat de 5 ans. Tous les autres ont été soit renversés, soit assassinés. On pense bien sûr notamment à Nino Vieira, pourquoi une telle instabilité politique depuis 50 ans ?Carlos Lopes : En effet, on peut trouver le début de cette crise dans la lutte armée proprement dite, parce que, à la fin de la lutte armée, quand

  • Contre le jihadisme, il faut «expérimenter le dialogue et la médiation», dit Bakary Sambe du Timbuktu Institute

    09/09/2024 Duración: 12min

    Au nord du Bénin, le chômage n’est pas la seule cause de la radicalisation de certains jeunes qui basculent dans le jihadisme, affirme le Timbuktu Institute. Au terme d’une longue enquête dans trois départements du nord du Bénin, aux confins du Burkina Faso et du Niger, cet institut publie un rapport intitulé Au-delà de la criminalité, qui montre que l’approche criminologique ne suffit pas pour combattre le phénomène jihadiste. Professeur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, Bakary Sambe est le directeur régional du Timbuktu Institute et le fondateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique. RFI : Dans votre enquête très fouillée – près de 300 interviews étalées sur plus d'un an – vous dites que le chômage des jeunes est un facteur essentiel de la radicalisation et un responsable associatif de Djougou vous dit : « pour avoir du travail, il faut connaître quelqu'un qui est proche du pouvoir, sinon on n'en trouve pas ».Bakary Sambe : Oui, des jeunes des communautés

  • Pour l'artiste marocaine Soukaïna Oufkir, «la musique a toujours été une belle évasion» de l'enfermement

    07/09/2024 Duración: 04min

    C’est au Maroc que nous retrouvons notre grand invité Afrique samedi 7 septembre. Soukaïna Oufkir a 60 ans, elle est la plus jeune de filles du Général Oufkir. Après une tentative de coup d'État avorté en décembre 1972, la famille Oufkir fut enfermée pendant près de 24 ans, dont 19 ans en prison et 5 ans en résidence surveillée, sur ordre du roi Hassan II. Pour survivre la détention, pour renaitre après le départ pour la France, pour retrouver un équilibre, Soukaïna Oufkir a notamment appris à jouer de la musique. Après 30 années de travail, elle sort ce 20 septembre son premier album et elle est aujourd’hui au micro de Guillaume Thibault.  À lire aussiMaroc: les musiciens se préparent pour la 25e édition du festival Gnaoua et musiques du mondeÀ lire aussi1. Soukaïna Oufkir  

  • Algérie: «Abdelmadjid Tebboune est très contesté au sein de l’armée»

    06/09/2024 Duración: 16min

    En Algérie, la présidentielle, c'est ce samedi 7 septembre. Trois candidats sont en lice, dont le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, qui est soutenu par l'ancien parti unique FLN. Mais quel est le poids de l'armée dans ce scrutin ? Pour Ali Bensaad, il est déterminant. Cet analyste est professeur des universités à l'Institut français de géopolitique de Paris VIII. RFI : Pourquoi dites-vous, dans une récente tribune à Mediapart, qu'Abdelmadjid Tebboune a dû se soumettre aux militaires pour pouvoir faire un deuxième mandat ? Ali Bensaad : En fait, Tebboune est très contesté justement au sein de l'armée pour sa médiocrité politique. Et il y a de la part de l'armée, si je puis dire, une quasi-obsession de contrôle des acteurs politiques. Et la candidature de Tebboune n'était absolument pas acquise. Et on a même parlé à un moment donné de la possibilité d'un candidat militaire. D'ailleurs, publiquement, les décideurs ont fait savoir pendant un bon bout de temps que les élections allaient être reportées, etc.

  • Chine-Afrique: Pékin est très prudent «pour tout ce qui est engagement dans les questions de sécurité»

    05/09/2024 Duración: 11min

    Grand banquet hier soir, grand discours ce matin... Le président chinois Xi Jinping reçoit ses homologues africains en grande pompe à l'occasion du neuvième sommet Chine-Afrique, qui se tient à Pékin jusqu'au vendredi 6 septembre. Selon un décompte de l'AFP, 25 dirigeants africains sont là. Normal, la Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique. Mais entre la Chine et l'Afrique, tout n'est pas rose. Il y a aussi des sujets d'inquiétude. Valérie Niquet est chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique. Elle a publié chez Tallandier La Chine en 100 questions. RFI :  Alors, la chute spectaculaire des prêts chinois aux pays africains depuis quatre ans, est-ce le signe d'un désengagement ou d'un simple changement de stratégie ? Valérie Niquet : C'est présenté comme un changement de stratégie avec la réorientation des initiatives des routes de la soie vers des projets plus petits, moins coûteux, plus soucieux de l'environnement. Mais ça recouvre aussi une nécessité, c'est que l'économie chinoi

  • RDC: «Makala, ça reste cette antichambre de l'enfer où la survie est un miracle»

    04/09/2024 Duración: 09min

    Que s'est-il réellement passé à Makala, la plus grande prison de Kinshasa, dans la nuit de dimanche à lundi dernier ? Par quel enchaînement tragique est-on arrivé à la mort de 129 détenus, selon la version officielle des autorités congolaises ? Le journaliste congolais Stanis Bujakera est le directeur de publication adjoint du site d'information actualité.cd. Il connait bien cette prison, puisque, vous vous souvenez, il y a été détenu pendant près de sept mois, jusqu'en mars dernier. Il y a gardé, bien sûr, quelques contacts. Il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Tout aurait commencé dans la nuit de dimanche 1ᵉʳ septembre à lundi 2 septembre vers 2 h du matin, des détenus seraient sortis du bâtiment où ils étaient enfermés. Est-ce qu'on sait pourquoi ils ont voulu en sortir ?Stanis Bujakera : Pour le moment, il y a des évidences. Tous, et même les autorités au niveau du gouvernement, écartent de plus en plus la thèse d'une attaque extérieure. Et je parlais avec quelques prisonniers, effectivem

  • Laurence Ndong: «Ce qui intéresse les Gabonais aujourd'hui, c'est de sortir de l'extrême pauvreté»

    03/09/2024 Duración: 14min

    Au Gabon, on en sait un peu plus, depuis le week-end dernier, sur la future Constitution qui sera soumise à référendum à la fin de l'année. À l'issue de la présidentielle de l'an prochain, à laquelle le chef de la transition, le général Brice Oligui Nguema, aura le droit de se présenter, il n'y aura plus de Premier ministre, et le pouvoir exécutif sera donc « monocéphale ». Va-t-on vers une concentration de tous les pouvoirs dans les mains d'un seul homme ? Laurence Ndong est la ministre gabonaise de la Communication et des Médias, également porte-parole du gouvernement. En ligne de Libreville, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Que répondez-vous à l'ancien Premier ministre Bilie-By-Nze, qui affirme qu'il y a un an, le général Oligui Nguema a pris le pouvoir pour lui-même et n'avait pas de projet pour le Gabon ? Laurence Ndong : Ce sont eux qui se sont accaparé le pouvoir depuis 2009. Ils prétendaient avoir des projets, « l'avenir en confiance » en 2009, « l'égalité des chances » en 20

  • Paulin Melatagia, chercheur camerounais: «L'IA est très utilisée pour les prédictions agricoles en Afrique»

    02/09/2024 Duración: 06min

    Comment l’intelligence artificielle, IA, peut-elle contribuer au développement de l’Afrique ? C’est l’une des questions-clé que se posent depuis hier (dimanche), à Dakar, les quelque 700 spécialistes qui participent au « Deep Learning Indaba » 2024, le forum annuel des développeurs africains de cette technologie révolutionnaire. Dans l’agriculture, l’éducation et la santé, l’intelligence artificielle peut permettre de grandes avancées sur le continent. Mais à certaines conditions. Le chercheur camerounais Paulin Melatagia enseigne à la faculté des sciences de l’université de Yaoundé 1. RFI : en quoi l'intelligence artificielle peut-elle permettre une agriculture de précision ?Paulin Melatagia : L'intelligence artificielle, avec tout l'ensemble des outils aujourd'hui qu'elle arrive à mobiliser, est très utilisée dans l'agriculture, notamment pour tout ce qui est prédiction des invasions, par exemple la prédiction des invasions des criquets à partir d'images satellitaires. On peut également utiliser l'intellige

  • Guillaume Junior Atangana: «Je veux montrer l’exemple aux non-voyants qui veulent faire du sport»

    31/08/2024 Duración: 04min

    Guillaume Junior Atangana, porte-drapeau de l'équipe paralympique des réfugiés, est notre Grand invité Afrique du jour. Para-athlète âgé de 25 ans, spécialiste du 100 et du 400 m chez les déficients visuels, il entre en lice ce samedi au Stade de France. Originaire du Cameroun et installé en Grande-Bretagne depuis 2022, il avait fini au pied du podium sur le 400 m aux Jeux de Tokyo. Cette fois, il ne veut pas rater la marche. Avant d'entrer sur la piste, il nous raconte son parcours, ses choix et ses ambitions. ►Guillaume Atangana entrera en piste pour le 400 m aux alentours de 10 h 30 TUÀ lire aussiJeux paralympiques: Guillaume Junior Atangana, l'espoir d'une médaille pour les réfugiés► Le programme et le calendrier des Jeux paralympiques est à consulter ici► Tous nos articles sur les Jeux paralympiques sont à retrouver ici

  • Alain-Claude Billie-by Nzé: «Le général Oligui Nguema a pris le pouvoir sans projet pour le Gabon»

    30/08/2024 Duración: 15min

    C'était le 30 août 2023 au Gabon, il y a tout juste un an… Par un coup d'État militaire, le chef de la garde présidentielle, le général Oligui Nguema, mettait fin à la dynastie Bongo, qui était au pouvoir depuis 56 ans. Ce putsch a-t-il été longuement préparé dans le secret ? Sans doute pas. Un an après, on en sait un peu plus sur les coulisses de l'événement et sur une dispute qui aurait pu tout déclencher la veille au soir. À l'époque, Alain Claude Billie By Nzé était le Premier ministre du président Ali Bongo. Aujourd'hui, il est dans l'opposition. En ligne de Libreville, il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À votre avis, qu'est-ce qui a motivé les militaires à prendre le pouvoir il y a un an ?Alain-Claude Billie-by Nzé : Je pense que le général Oligui a voulu être calife à la place du calife. Il s'est saisi d'une fenêtre d'opportunité qui s'est offerte à lui. Il a pris le pouvoir juste pour le pouvoir. Mais derrière ça, il n'y avait pas de projet pour le Gabon.Le général Oligui dit souven

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